Reconnaître la terre et au-delà

La terre est sacrée pour les peuples autochtones

Prendre soin de la terre, c’est s’occuper de notre belle Terre Mère, source de nourriture et de guérison, soutien de toute vie, et guide spirituel des pratiques qui préservent l’eau, le sol, les plantes, les arbres et les animaux.

Une reconnaissance de la terre est une déclaration qui reconnaît et honore les peuples autochtones dont les terres traditionnelles ont été appropriées, colonisées et exploitées par les colons européens.

Commencer un événement ou un rassemblement par une reconnaissance des terres est un acte de réconciliation. Il s’agit d’un message qui montre que les colons d’aujourd’hui reconnaissent que leurs ancêtres n’ont jamais eu le droit d’occuper, de posséder ou d’exploiter les terres que les peuples autochtones ont appelé leur foyer pendant des siècles, et qu’ils continuent de le faire.

Nous aimerions reconnaître la terre sur laquelle nous résidons. Nous reconnaissons que cet espace est virtuel, et que beaucoup d’entre vous résident sur des terres et des territoires différents. Nous vous invitons à prendre le temps de réfléchir à votre position et aux terres sur lesquelles vous vous trouvez sur l’Île de la Tortue.

Une reconnaissance de la terre est un premier pas

Pour celleux d’entre nous qui sont des colons sur cette terre, nous bénéficions souvent des structures et des pratiques du colonialisme. Par conséquent, nous devons reconnaître l’histoire du colonialisme et les torts causés par les colons à diverses communautés autochtones par l’effacement de la culture, l’appropriation des terres, le mépris des droits, des traditions et des connaissances autochtones.

Qu’est-ce qu’un.e allié.e?

Être un.e allié.e, c’est perturber les espaces oppressifs en informant les autres sur les réalités et l’histoire des personnes marginalisées.

Il existe de nombreuses façons d’être un.e allié.e des peuples autochtones.

Le terme « allié.e » signifie que VOUS reconnaissez le privilège dont jouissent les cultures des colons et que vous considérez comme acquis. Il implique également que vous remettiez en question et que vous vous efforciez de faire tomber les barrières qui continuent de violer les communautés autochtones. Être un.e allié.e exige une action sociale, de la force, du courage, de l’humilité et un réseau de soutien.

Être allié.e est un processus continu. Il ne s’agit pas non plus d’une étiquette que l’on peut se donner à soi-même, mais d’une étiquette que l’on gagne auprès des communautés dont on est solidaire par ses actions et son engagement.

Nous pouvons nous engager à devenir de meilleur.e.s allié.e.s grâce à des efforts continus dans le processus de vérité et de réconciliation de l’histoire des peuples indigènes.

Nous pouvons être solidaires en :

  • Amplifiant et en écoutant les voix autochtones
  • Posant des questions et en sensibilisant le public aux droits des autochtones
  • Faisant attention au langage que nous utilisons lorsque nous parlons de la culture et des peuples autochtones.
  • Prenant soin de la terre et de la justice environnementale
  • Respectant les protocoles culturels et les traditions
  • Établissant des relations significatives et être responsable
  • Utilisant nos privilèges pour créer des espaces plus sûrs pour les peuples autochtones
  • Reconnaissant nos erreurs et en apprenant et en grandissant à partir de celles-ci.

Réflexions

Que sais-tu du territoire traditionnel dans lequel tu vis?

Comment peux-tu contribuer à la décolonisation et à l’alliance?

Que peuvent faire les non-autochtones pour devenir de meilleur.e.s allié.e.s?